Vous êtes incollable sur le football et le ballon rond n’a donc plus de secret pour vous . Mais connaissez-vous le fameux bâton de Nasazzi ? Non ? Voici l’explication.
Petite pause pendant cette période olympique. On déchausse les skis, on descend du tremplin, on sort de la poudreuse, bref direction le gazon pour retrouver nos amis footballeurs.
Encore et toujours du foot, oui mais …
A moins d’avoir hiberné pendant les 3 derniers mois, vous avez forcément entendu parler du Ballon d’Or, voire même du prix Pusksas (récompensant respectivement le meilleur joueur et le plus beau but de l’année). Dans l’article d’aujourd’hui, on va évoquer une récompense plutôt méconnue du grand public : le bâton de Nasazzi.
Concernant uniquement les sélections nationales, à l’exemple d’un relais, il est transmis d’équipe en équipe depuis 1930. Le principe est simple, pour remporter ce trophée il suffit de battre lors d’un match officiel l’équipe le détenant. De cette façon il est donc plus facile pour de petites nations du football de remporter ce trophée puisqu’une seule et unique victoire suffit (encore faut-il rencontrer le bon adversaire).
Crée donc en 1930 à l’occasion de la première coupe du monde de l’histoire, il sera d’abord détenu par l’équipe d’Uruguay, la grande vainqueur de la compétition. C’est d’ailleurs pour cette raison que le trophée porte encore maintenant le nom de José Nasazzi, alors capitaine de la sélection uruguayenne.
Trois informations sur ce trophée assez anonyme :
- Avec 3635 jours de détention, c’est le Brésil qui affiche le plus grand temps de possession cumulée
- La France a possédé cette récompense à 7 reprises (La dernière fois, c’était pendant la coupe des confédérations 2011)
- Enfin l’actuel détenteur du bâton de Nasazzi n’est autre que l’équipe de Russie
En définitif, bien que méconnu, ce trophée a le mérite de rassembler de nombreux pays à son palmarès. C’est en effet peut-être la seule récompense où l’on retrouve à côté de nations dominantes comme l’Espagne ou le Brésil, d’autres moins connues pour leur capacités footballistiques telles la Bolivie ou le Zimbabwe.
Enfin pour l’anecdote, on précise que ce bâton est uniquement virtuel, désolé pour les amateurs de sceptre et de totem…
« Bolivie, Pérou, Italie et même les Antilles Néerlandaise, pas de jaloux ! Tous figurent au palmarès de ce trophée qui gagnerait à être davantage connu »