Jean-Pierre Papin, Marcel Desailly, Sebastien Chabal, Tony Parker, Bixente Lizarazu, Sebastien Loeb, Mats Wilander, Basile Boli… Ces grands champions ont tous quelque chose en commun. Ils ont été sollicités pour devenir les ambassadeurs d’une marque. Le parrainage sportif est un moyen de communication efficace et de plus en plus prisé. Quels sont les intérêts pour les entreprises et leurs clients ? A travers l’exemple Jean-Pierre Papin chez Sportytrader, revenons sur un phénomène grandissant.
L’ambassadeur a pour rôle de relayer les valeurs de l’entreprise mais aussi, d’apporter sa notoriété et son image à la marque auprès de la cible de l’entreprise.
Sportytrader est une communauté de parieurs et de passionnés de paris sportifs. En 2010, l’entreprise a eu l’opportunité de s’associer à un sportif de renom, en la personne de Jean-Pierre Papin. JPP a été choisi non seulement pour sa popularité auprès des amateurs de sport mais aussi pour son envergure à l’international. Ses expériences à l’Olympique de Marseille, au Milan AC ou encore au Bayern Munich crédibilisent son choix sur la scène européenne, Sportytrader étant décliné dans toute l’Europe.
Papin fait bénéficier la communauté de son expertise. Des jeux concours sont organisés avec les membres et l’ambassadeur participe ainsi à l’analyse des matchs des évènements sportifs.
Les enjeux pour SportyTrader sont nombreux :
- Jean-Pierre Papin permet au site d’être attractif et de développer sa notoriété.
- Le fait d’être associé à une gloire du football facilite la reconnaissance auprès du grand public.
- L’ancien footballeur véhicule des valeurs qui sont alors associées à l’entreprise dans l’esprit collectif.
La marque rapproche les membres de l’ambassadeur, tandis que le parrain fait le lien entre les membres et la société. Une synergie se crée, qui profite aux trois acteurs.
Depuis peu de temps, les associations entre de grands champions et des sites de paris sportifs se multiplient. Cette tendance coïncide avec l’ouverture récente du marché des paris sportifs en ligne et une forte concurrence. Le parrainage sportif est un investissement à plus ou moins long terme qui pourra se révéler rentable. Cette forme de communication aura forcément un impact sur l’image de l’entreprise et c’est bien là, l’effet escompté.
Et vous, que pensez-vous du rôle de l’ambassadeur? Un passage obligatoire pour les marques?
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En tant que fondateur de Club Pronostics, le site qui compare les pronostics de ces ambassadeurs et en tant qu’homme du marketing, je rajouterai un point important aux points que vous avez déjà cité : la nécessité d’être dé-diabolisé.
Les jeux d’argent possèdent, à juste titre, une mauvaise réputation et l’actualité récente sur ce domaine ne plaide vraiment pas en sa faveur (cf. N. Karabatic et Montpellier). Le premier rôle de ces ambassadeurs est de populariser un hobby qui n’a pas la place qu’il occupe outre-manche.
En comparant rapidement les bookmakers anglais aux bookmakers ARJEL, vous remarquez d’ailleurs que les sites de paris sportifs français ont tous des ambassadeurs alors qu’un Ladrokes ou un William Hill en a moins besoin.
Un ambassadeur populaire apporte certainement une belle notoriété pour un site de pari.Toutefois, ce genre de partenariat me gêne un peu lorsque l’ambassadeur en question est un sportif professionnel de haut niveau qui est toujours en activité dans son championnat (voir chez Unibet).
Après la triste affaire des paris douteux au handball, ce genre d’association pourrait à l’avenir être plus réglementé.
@Club Pronostics : Exact. Outre-Manche, les jeux d’argents font partie des coutumes et des traditions. En France, dès que l’on parle de parier de l’argent, les poils se dressent et les gens sont craintifs. L’actualité récente ne favorise pas leur expansion. D’où le rôle de plus en plus important des ambassadeurs dans ce domaine précis.
@Xavier de CompareBet : vous parlez de Marien Moreau et Jérôme Rothen, les ambassadeurs d’Unibet? La prise de risque est importante lorsqu’il s’agit d’utiliser l’image de sportifs encore en activité. Et l’actualité récente concernant les handballeurs ne risque pas d’arranger les choses. Quelles règles mettre en place pour limiter les risques?
Super article Cyrille! Cette stratégie marketing semble nécessaire pour les géants du milieu des paris sportifs pour en effet dédiaboliser leurs activités. Chose que je me demande, les marques et bookmakers choisissent-ils leurs parrain ou ambassadeurs en fonction du pouvoir d’achat du public cible? Par exemple Robert Pires avec Bwin, les personnes ayants bien connu le joueur ont maintenant au moins entre 25 et 50 ans (voir plus), une cible idéale puisque cette tranche d’âge est très active, pas trop jeune pour manquer d’argent ni trop vieille pour ne plus être concernée.